La photographie de musiciens, particulièrement en concert, est truffée de pièges, il ne faut donc pas la confier à n'importe qui.
Quels sont les pièges à éviter ?
Personne n'aime être photographié en train de faire des grimaces surtout quand il ou elle ne le fait pas exprès. Et si il y a bien une activité où vous allez multiplier les grimaces, c'est lorsque vous dansez, que vous chantez et que vous jouez d'un instrument. En effet, la passion peut vous amener à proposer des expressions très fortes qui, figées par la photo, peuvent se transformer en grimace malaisante. Donc le premier devoir du photographe est de faire la part des choses entre les expressions esthétiques, vivantes et les grimaces qu'il va s'empresser de jeter à la poubelle en post-traitement.
N'avez-vous pas envie que l'on voit votre public qui s'amuse ?
Le concert est aussi un spectacle et qui dit démonstration dit public. Il est donc important que vos albums photos de concert contiennent de nombreuses interactions avec les spectateurs. Soit parce qu'on les voit directement, soit parce qu'on les devine plus subtilement dans un coin de l'image.
Voulez-vous qu'on identifie le lieu de votre prestation sans que vous ayez de l'écrire dans une légende ?
Il est important de garder en tête que c'est aussi de l'événementiel et donc l'album contiendra aussi des photos qui témoignent de l'atmosphère générale et qui identifient le lieu, soit parce qu'on le voit en arrière-plan par un détail symbolique et reconnaissable, soit en faisant tout simplement des plans larges.
Le groupe de musiciens vu depuis le public avec une partie du décor en arrière-plan (ici au bord de la Meuse).
La chanteuse Muriel Maria, subtilement photographiée entourée par ses musiciens.
La pianiste photographiée depuis "le backstage" qui est aussi le quai de Meuse.
Un des musiciens capturé dans une dynamique de groupe grâce aux avant-plan et arrière-plan.
Un musicien photographié depuis l'arrière-scène avec en arrière-plan la structure plus ou moins reconnaissable de la pointe de la Confluence. Les namurois savent...
Un instrument original de par sa couleur apporte sa touche à l'atmosphère du concert.
Le public applaudit la prestation, du moins on le devine puisque le moment est figé.
La photo de famille, toujours un souvenir agréable pour les artistes.
Un musicien, ou plutôt deux !
Une photo, 3 éléments : un guitariste en vedette, un collègue en toile de fond ainsi que la situation géographique du concert (en bord de Meuse).
Quand on peut s'approcher des musiciens, certains instruments peuvent leur voler la vedette.
Identification subtile du lieu de l'événement derrière le musicien.
Moment plein de fantaisie qui permet d'apprécier le contexte, les spectateurs.
Un musicien au look excentrique avec un des acolytes en avant-plan.
Winter Woods en concert à Namur.
Le batteur du groupe observe. Nous pouvons observer qu'il ne joue pas devant un mur...
Capture d'une pose de danse esthétique. Attention aux mouvements disgracieux.
Le pianiste avec en toile de fond ce qui semble être un pont, un élément du décor.
Une des musiciennes est placée à proximité d'un spot de lumière, profitons-en ! Les eux de lumière agrémentent souvent de jolie façon une image.
Cette photo permet de comprendre que nous avons affaire à un groupe qui joue et qui danse en même temps.
Le grand angle permet de situer le contexte tout en restant proche des artistes.
Oswela en pleine démonstration de danse.
Le concert a lieu en fait sur une péniche amarrée devant le Delta, bâtiment très connu de Namur.
Un chanteur dans une posture charismatique qui laisse imaginer qu'il s'adresse à un public.
Un musicien en pleine action.
Illustrer le plaisir des spectateurs, c'est important.
La longue focale permet d'aller photographier les musiciens à l'arrière de la scène sans pour autant s'en approcher.
Complicité entre les chanteurs.
Un musicien et des jeux de lumières.
Un chanteur exprimant une émotion intense.
